Les approches de ce terme sont divergentes.
Pour une définition du racialisme.
QU’EST-CE QUE LE RACIALISME ?
Le racialisme, tel que le présente D. Blondin, repose sur le consensus social actuel qui permet « d’utiliser et de transmettre inconsciemment une vision du monde raciste dans une société officiellement antiraciste, en mettant en scène une série de contradictions systématiques qui conduisent à l’unique conclusion possible, soit celle, informulée, d’une différence de nature entre ces deux humanités et une supériorité naturelle de l’une sur l’autre » (Blondin, 1995).
Selon Blondin, le racialisme est la composante théorique, à vocation explicative, de l’idéologie raciste.
Le racisme, en tant qu’idéologie, ne se réduit pas selon lui à l’énoncé explicité d’une doctrine : « il est constitué de deux trames imbriquées, l’une à partir d’une série d’axiomes qui servent à structurer et à expliquer le domaine considéré, l’autre développant des axiomes qui servent à assigner des valeurs aux catégories ainsi produites. »
« Toute idéologie serait donc une sorte de mariage entre une théorie et une doctrine : si la doctrine se contente en principe de prescrire ce qu’on doit faire sans fournir beaucoup d’explications, et si la théorie prétend plutôt expliquer sans décréter de règles morales, l’idéologie fonctionne justement en fusionnant ces deux dimensions et en maintenant un maximum d’ambiguïté entre ces deux statuts (…) l’idéologie pourrait séparer l’élément doctrinal, sujet à censure, et laisser la composante théorique jouer son rôle explicatif en toute impunité. »
— Blondin, 1990, pp 15
Depuis la seconde moitié du siècle dernier la réalité scientifique de la race et les catégories raciales qui en découlent sont régulièrement dénoncées, notamment par Jacques Ruffié, André Langaney, Albert Jacquard ou Marcel Blanc, pour ne citer que les plus connus des biologistes et généticiens français. Les textes diffusés par l’UNESCO affirment également depuis 1950 l’unité du genre humain (UNESCO, 1998). Néanmoins les caractéristiques anthropologiques s’érigent aujourd’hui encore en construction socioculturelle et fondent la perception des différences.
« (…) la racialisation de certains traits s’opère sélectivement. Des attributs spécifiques deviennent des indices ’’raciaux’’ et servent la catégorisation sociale (couleur de la peau, texture et couleur des cheveux, ossature…) jusqu’à fonder des ’’théories raciales’’ ».
— Vinsonneau, 2002, pp. 213
Le nouveau « paradigme raciologique » tel que le définit Anselme « reprend des concepts apparentés comme ceux de la race, de la nation, de l’ethnie et, en les dotant d’une fermeture, leur donne une vigueur accrue qui leur confère la qualité de substance. Dès lors que ces substances ont été constituées, il est nécessaire de les relier entre elles, ce qui pose d’emblée deux types de problèmes, celui du comparatisme d’une part et celui des systèmes d’opposition, d’autre part » (Anselme, 2002, pp 91).
Ainsi, le « néo-racisme » ou « racialisme » , en mettant en avant le « culturalisme » essentialise, « absolutise », clôture les différences entre groupes humains (Taguieff, 1988) et permet de maintenir une hiérarchisation entre ces derniers : « la culture a purement et simplement remplacé la race » (Sanchez-Mazas, 2005, pp 138) :
« (…) les travaux de science politique et de psychologie sociale (…) viennent-ils souligner de façon tranchée le passage du racisme classique, scientifique, à un racisme ’nouveau’’, ’’culturel’’, ’’différentialiste’’, ’’symbolique’’. Un ’’néo-racisme’’ dit-on aussi parfois, qui semble écarter le principe de hiérarchie biologique au profit de celui de diversité culturelle. »
— Wierviorka, 1998, pp 33
L’Autre est alors « surinvesti par une représentation de sa culture », présentée comme avant tout « différente » :
« La différence culturelle est évoquée dans ce concept nouveau de ’’racisme différentialiste’’ (…), nouvelle forme de racisme rompant avec la biologie et l’idée de ’’race’’. »
— Sanchez-Mazas, 2005, pp 138
Si, nous l’avons vu, le racisme scientifique est consubstantiel à toute entreprise coloniale, le racialisme, en tant que pôle explicatif d’un racisme « débiologisé » est inhérent à l’idéologie développementaliste.
On assiste avec le racialisme à la naissance d’un « différentialisme qui a récupéré certains thèmes du relativisme culturel, et une vision évolutionniste de l’inégalité et du progrès des “races” et des “civilisations” (expressions mutuellement substitutives). » (Taguieff, 1997, pp. 95).
Le racialisme repose en effet sur deux axiomes ou doxèmes majeurs :
Le « différentialisme » :
Ce nouveau discours raciste qu’est le racialisme se légitime moins par l’invocation de l’inégalité des races que par l’idée de « l’irréductibilité et de l’incompatibilité de certaines spécificités culturelles, nationales, religieuses, ethniques ou autres » (Wierviorka, 1998, pp 33). La culture de l’Autre est essentialisée, naturalisée, tout comme le sont les différences culturelles.
L’« évolutionnisme civilisationnel ou culturel » :
S’il n’y a pas de races ni donc de hiérarchie raciale comme l’affirme l’idéologie raciste, certains groupes humains sont néanmoins supérieurs à d’autres. La comparaison entre ces différents groupes s’établit en fonction de leur niveau de développement (industriel, culturel, civilisationnel, …) et principalement, dans la logique développementaliste, de leur niveau de production.
Ainsi, on distingue aujourd’hui les différents groupes humains en fonction d’un axe Nord/Sud regroupant différentes nations, les « pays du Sud » (inférieurs sur l’échelle du développement) étant, pour la quasi totalité d’entre eux, des pays anciennement colonisés.
Ces deniers sont regroupés sous diverses appellations : « pays du sud », « P.V.D, pays en voix de développement », « P.M.A, pays les moins avancés », « pays pauvres », etc…
On retrouve dans le développementaliste et le racialisme qui le sous-tend les fondements de l’idéologie coloniale, à savoir « la légitimation du système par référence aux niveau différentiels de développement et par une attribution d’un stéréotype d’incompétence au colonisé » (Licata, Klein, 2005, pp 274) ou, dans le cas présent, aux populations des pays en « voix de développement ».
Malgré la mise en péril du modèle développementaliste, notamment par ses désastreux échecs au cours du siècle dernier, ce que certains qualifient de « mythe du développement » (Rist, 1996) continue aujourd’hui d’être « l’orthodoxie majoritaire » (Deconchy, 1984), diverses stratégies de « sauvegarde idéologique » ayant été mises en place :
« Pour tenter de conjurer les effets négatifs de l’entreprise développementaliste, on est entré dans l’ère des développements à particule. On a vu surgir des développements autocentrés, endogènes, participatifs, communautaires, intégrés, authentiques, autonomes et populaires, équitables, durables… sans parler du développement local, du microdéveloppement, de l’endodéveloppement et même de l’ethno-développement ! »
— Latouche, 2003, pp 13-14
Notons qu’on peut percevoir là une « contestation interne » de l’orthodoxie idéologique bâtie autour du développement, contestation interne qui comme le rappelle Deconchy joue un rôle essentiel dans la perpétuation du système dans la mesure où « elle joue dans l’ordre même du champ socio-cognitif que ce système a mis en place » (Deconchy, 1989, pp 36).
De nombreux stéréotypes et préjugés actuels concernant l’Afrique et ses habitants vont donc se construire au cours du siècle dernier et avoir pour justification l’idéologie et la propagande coloniale ainsi que l’idéologie développementaliste qui leur a succédé.
Les stéréotypes et les préjugés véhiculés sur l’Afrique sont également entretenus par certaines carences de l’enseignement scolaire concernant l’histoire de ce continent et de la colonisation.
La diffusion d’une image négative et réductrice de l’Afrique et des Africains est cependant également produite par le fonctionnement même de l’appareil médiatique (Mezzana, 2003) et par le poids des médias dans la construction sociale des représentations véhiculées en Occidents sur l’Afrique.
[1] Ce texte est un extrait modifié d’une recherche en Psychologie Interculturelle (Université de Toulouse II) dont la bibliographie est ci-dessous.
Méandres du racisme inexprimé
Par Denis Blondin
En principe, l’être humain est défini, selon notre culture, par des traits comme la conscience individuelle, le libre-arbitre, le langage abstrait, la pensée abstraite, la connaissance, la rationalité, la créativité, etc. Mais dès qu’il s’agit de parler des Autres, ces notions disparaissent de notre vocabulaire et font place à d’autres mots qui en sont la négation systématique: tribalisme, dialectes, instincts, ignorance, mythes, croyances et superstitions, religions et irrationalité, traditions et résistance au changement, etc. Le produit final de ce petit jeu inconscient équivaut en pratique à l’affirmation que les Autres ne sont pas des «êtres humains», du moins pas tels que définis préalablement.
En même temps que se déroule ce programme subtil mais rigoureux, un constat inavouable s’insinue dans notre inconscient. C’est que Nous ne serions pas de la même espèce que les Autres[a]. En dépit de l’humanisme de façade formulé dans nos grandes Déclarations, notre notion d’humanité reste vide de tout contenu, et si on demandait à un Montréalais ce qu’il y a de commun entre lui et un Pygmée, sa réponse risque fort de se limiter à la forme générale du corps.
Le vocabulaire courant en fournit la meilleure démonstration. Dans les phantasmes des Québécois, «le Sud» représente l’enfer sur terre quand il est pour les Autres, mais pour Nous, il incarne le paradis auquel nous rêvons pour nos vacances annuelles ou notre retraite. Le mot «démocratie» pourra être appliqué sans sourire à une société esclavagiste comme celle de la Grèce antique, mais nous nous refuserons à l’utiliser pour décrire le système politique des Iroquois, ces méchants ennemis de la Nouvelle-France.
Le silence des Autres
Les Barbares, ce sont toujours les Autres parce que l’image que nous construisons de Nous-mêmes reste parfaitement imperméable aux jugements portés par les Autres. Il est toujours facile de brandir les mutilations sexuelles, la main coupée des voleurs ou même le port du hijab dans telle ou telle Autre société. Ces symboles utilisés comme épouvantails servent à définir le bottom line en deçà duquel aucun relativisme ne saurait nous faire glisser. Mais aux yeux des autres, l’image que Nous croyons projeter est loin d’être aussi noble que le prétendent les politiciens en tournée, soucieux de dénoncer les violations des droits humains. Par exemple, beaucoup d’Africains sont tout à fait scandalisés par le traitement que notre société réserve aux personnes âgées. Alors que leurs vieillards sont entourés de respect, les nôtres leur apparaissent -non sans raison- comme victimes du rejet social et de la plus profonde ingratitude. Il en va de même à propos de tous les marginaux et malheureux rejetés par leur entourage, sous prétexte que leurs besoins matériels sont assurés par les soins anonymes de l’État. La gestion maniaque de nos agendas apparaît auprès de bien des étrangers comme la mise en oeuvre d’un système de valeurs qui relègue constamment au second plan tout l’univers des rapports humains, prioritaire dans d’autres cultures.
Ce type de regard critique sur notre société ne Nous est presque jamais renvoyé. Et pourtant, il pourrait alimenter de riche façon notre propre réflexion. Par contre, le verdict de barbarie ou d’irrationalité que véhicule notre image des Autres est transmis, à l’échelle mondiale, avec toute la puissance de nos institutions -médias, ambassades, commerçants, missionnaires, coopérants, banquiers, touristes, etc.-, dans un tintamarre qui couvre presque complètement la voix des Autres.
Et le racisme dans tout ça?
L’essence du racisme consiste à croire que les Autres humains ne sont pas seulement différents de Nous par la culture, mais qu’ils le sont aussi par nature, en vertu de différences biologiques inscrites dans la «race». À la limite, les Autres humains Nous apparaissent comme une Autre espèce humaine.
En surface, c’est notre culture ou notre civilisation qui est affirmée comme supérieure, et non plus «la race». Mais en profondeur, la conviction reste intacte que, pour avoir façonné cette culture jugée supérieure, il fallait que Nous soyons une race supérieure, une sorte d’humains plus doués pour la rationalité, la science, la connaissance, la création. Si la totalité des cultures développées par des peuples autres qu’Européens et «blancs» ont toujours été marquées par l’ineptie ou l’incohérence -selon l’image que Nous en transmettons-, comment ne pas en conclure, même inconsciemment, que tous ces peuples sont moins «évolués»?
Seul le vocabulaire pour exprimer cette prétendue infériorité naturelle a changé. Plutôt que d’invoquer directement la race ou les gènes comme le font les racistes convaincus, on parlera de la «mentalité», de l’«irrationalité» ou même de la culture. Par exemple, dans la définition ministérielle des cours de philosophie du nouveau programme collégial, l’un des objectifs obligatoires consiste à montrer comment serait apparue «la rationalité» chez les Grecs. Puisque ces derniers sont Nos ancêtres mythiques et non pas ceux des Arabes ou des Chinois, un tel annoncé équivaut à affirmer l’irrationalité des Autres. Si le cerveau des Autres humains n’a pas acquis cette faculté, faut-il supposer que les Grecs et leurs descendants blancs auraient hérité d’une miraculeuse mutation supplémentaire? Bien sûr c’est entièrement faux, mais une telle croyance trouve très facilement à se nicher dans les replis inconscients de nos images de Nous et des Autres.
Le chemin qui mène au racisme passe aussi par une autre voie détournée, qui est en fait la plus importante. En alimentant un tumultueux discours sur les différences, c’est la réalité même des rapports entre Nous et les Autres qui est évacuée du champ de la conscience. Or c’est essentiellement dans ces rapports que réside le véritable racisme: non pas tellement les relations vécues ici entre anciens citoyens et immigrants, mais les rapports qui se vivent à l’échelle de la société planétaire. Nous prétendons «aider» les pays du Tiers-Monde, mais cette «aide» doit être chèrement payée. Les experts évaluent à plus de 300 milliards de dollars[b] le montant des transferts financiers nets du Tiers-Monde vers les pays riches, entre 1983 et 1993: remboursement de la dette, profits des multinationales, fuites des capitaux accaparés par les élites locales, etc. Ce calcul ne tient même pas compte de l’énorme transfert invisible de valeur qui s’opère du Sud au Nord, sous la forme des produits (café, chemises, fruits tropicaux, etc.) que nous consommons ici à bas prix, grâce aux salaires de 30 cents l’heure payés là-bas. À l’inverse, tout ce que Nous leur vendons doit être payé à prix fort, en coûteux dollars, eux-mêmes achetés avec des monnaies nationales constamment dévalués.
Une telle structure sociale planétaire nous convient donc parfaitement, aussi bien qu’elle convenait aux nobles de l’Ancien Régime. C’est pour la maintenir en place et pour la justifier que nous avons recours à d’incroyables discours sur l’«aide internationale», le seul rapport aux Autres dont Nous sommes intéressés à parler.
En dissociant complètement dans nos esprits la réalité du développement et celle du sous-développement, comme si ces deux réalités n’étaient pas le produit l’une de l’autre, nous parvenons à nous faire croire que Nous sommes les seuls auteurs de notre richesse, tout comme les Autres seraient les seuls responsables de leur pauvreté. Nous dissimulons la croyance inexprimée en une infériorité raciale attribuée comme seul dénominateur commun à toutes ces Autres cultures. Il est toujours facile de confondre notre supériorité sociale, c’est-à-dire notre position privilégiée dans la société planétaire, avec une supériorité naturelle qui aurait pu en être la source. Les difficultés liées aux relations interculturelles qui se vivent localement ne sont pas la source du racisme. Ce qui fait problème, c’est d’abord l’image que Nous construisons des Autres peuples situés ailleurs, et qui reste l’objet d’une distorsion systématique [c]. L’immigration en provenance de ces pays restera synonyme d’aide internationale tant que nous resterons convaincus de leur infériorité, et nous ne réaliserons même pas que l’apport de toutes ces compétences est un autre profit retiré de notre position privilégiée dans la société planétaire.
Denis Blondin
Denis Blondin est titulaire d’une maîtrise en anthropologie. Il a notamment écrit:
— Les deux espèces humaines : autopsie du racisme ordinaire (1995)
— L’apprentissage du racisme dans les manuels scolaires (1990)
[a] D’où le titre de mon essai Les deux espèces humaines qui tente de montrer comment un racisme inconscient s’exprime dans notre culture officiellement antiraciste.
[b] Jacques B. Gélinas, « Quand les pauvres enrichissent les biens nantis», Le Devoir, 14 février 1995.
[c] Voir: L’apprentissage du racisme dans les manuels scolaires (Montréal, Agence d’ARC, 1990). Cette remise en question n’a jusqu’à présent suscité aucune réaction publique dans la société québécoise.
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